COMPÉTENCES
J’ai développé, en près de 19 ans d’activité, de nombreuses expertises au service du développement local, avec l’originalité de les avoir éprouvées au fil de mes différentes réalisations, mais aussi comme élu local, maire d’une petite collectivité, innovant dans sa manière de gérer comme dans ses actions (Savins). Je suis un accompagnateur du changement, à même de mettre en perspective les transformations sociétales liées, notamment, à l’avènement du numérique et la globalisation.
Je me suis investi dans ses différentes dimensions, innovant pour pousser des projets de développement, de services, quelques soient les interlocuteurs, les territoires et les niveaux de collaboration (du niveau local à l’échelle européenne), communiquant, notamment à travers la mise en place de réseaux sociaux dédiés (Evous, Revesdiab, Brie’Nov…)… Mais aussi en projetant l’avenir des collectivités locales, en liens avec le numérique et ses usages (Brie’Nov), en validant la faisabilité d’écosystèmes locaux (mon action dans l’ESS, auprès des Champs des Possibles), en travaillant sur les enjeux de la mobilité et de l’accessibilité, notamment aux services. Vous en trouverez plusieurs exemples en consultant mon portfolio de réalisations.
Ce sont, avant tout, mes convictions et mes engagements qui me rendent crédible auprès de partenaires comme les maires ruraux de France, des grands comptes comme AG2R la Mondiale et des réseaux d’entreprises (Relais d’Entreprises) et tous ceux concernés par ces sujets. Mon approche considère le territoire dans toutes ses dimensions et pluralités… dans sa complexité.
Au-delà des missions effectuées, il y a plusieurs réalisations marquantes dont l’intérêt, depuis, a été confirmé. Ainsi, je suis membre fondateur de Brie’Nov, le 1er living lab rural de la région Ile de France, investi dans plusieurs projets nationaux concernant le développement local (le laboratoire de l’innovation avec le Commissariat Général à l’Egalité des Territoires, le Démonstrateur Industriel pour la Ville Durable, avec le ministère de l’environnement… et en collaboration constante avec les universités, via notamment le projet Sonate).
J’ai été à l’origine de la première Société Coopérative d’Intérêt Collectif agissant sur le champ du télétravail et promouvant le déploiement de téléservices en milieux rural et périurbain (Nomade Office). Pionnier, notre intuition a, depuis, été confirmée par la floraison de tiers lieux en France. Mon action a été reconnue, plusieurs fois, par la région Ile de France et par le département de Seine et Marne. J’ai accompagné plusieurs éductours nationaux afin d’expliquer l’originalité de la démarche et des choix.
Je me suis aussi beaucoup impliqué dans la valorisation et le développement des ressources locales, surtout humaines. Cela se retrouve dans mes différentes expériences, notamment au sein de la Maison de l’Emploi et de la formation de Sénart où j’ai travaillé sur le dialogue social territorial et la CCI avec la création de GDE77, le 1er groupement d’employeurs généraliste.
Enfin, à titre personnel, je suis co-créateur de Cigalterego, banque participative locale et investi dans le RepairCafé Sud est 77, que j’anime et le projet Foodcoop Sud 77. Je suis par ailleurs secrétaire général adjoint d’APIVIA, mutuelle du groupe MACIF, plus particulièrement en charge de l’innovation et de la prévention. Je fais cohérence entre mes convictions et mes actions. J’ajoute que je suis impliqué dans plusieurs réseaux, au nombre desquels celui mondial des livings labs (je suis ambassadeur design), des tiers lieux (Initiatives Télécentres 77, le collectif régional des tiers lieux…), Colibri, et je suis toujours membre de l’association des maires ruraux de Seine et Marne que j’ai contribué à créer.
L’économie, dont le tourisme, le lien social, le numérique, l’environnement, l’agriculture bio, l’innovation, l’économie sociale et solidaire, tous ces enjeux se croisent et se complètent dans le cadre de mes préconisations. C’est pour cela que je parle plus volontiers de développement global des territoires, même de développement désirable.
Méthodes de travail
Analyse et diagnostic
Partir des intuitions, des besoins, parfois d’une toute petite idée, et réaliser un travail de terrain pour confirmer, dégager les ressources potentielles, identifier les acteurs et relais, valider la faisabilité et préconiser. Ce sont les grandes partitions, dans l’idéal, mélange entre un travail de terrain et une enquête, factuelle. Dans le réel, chaque territoire révèle une personnalité, des spécificités, qui rajoutent une dimension supplémentaire. L’objectif de cette phase est de bien définir les possibles du projet, d’en conseiller les plus réalistes et de semer les conditions du succès, notamment en favorisant l’émergence d’une dynamique locale et l’appropriation par ceux qui seront, à la fois, les faiseurs et les usagers. J’y apporte, toujours, une perspective innovante, un des moyens de retenir l’attention de partenaires potentiels et d’aider le territoire et ses acteurs à se distinguer.
Vous en trouverez les illustrations dans plusieurs projets, tant au niveau d’un territoire à construire (un Parc Naturel Régional), que de territoires existants ou bien en accompagnant des réseaux d’acteurs (Association des Maires Ruraux de France).
Gestion de projet
Il s’agit de mener à bien, un projet, de l’amont vers l’aval, jusqu’à sa réalisation. Entre la planification, les ressources humaines et financières, les moyens divers, l’objectif est, à la fois, de garantir les conditions du succès mais aussi de respecter les délais et les différentes contraintes. C’est un rôle de facilitateur, d’assistance à maîtrise d’ouvrage, qui permet d’apporter un ensemblier de compétences au service de collectivités ou autres organisations n’en disposant pas. C’est, aussi et surtout, un regard extérieur, toujours bienvenu pour apporter un dynamisme différent et une mise en perspective.
Cette qualité est sollicitée dans tous les projets et, plus particulièrement, ceux nécessitant de respecter des délais, des partenariats à géométrie variable, et de justifier les actions et les moyens engagés. Je pense plus particulièrement aux projets européens, mais aussi aux différents appels à projet remportés qui en confirment la maîtrise. (Equal, Maison de l’emploi et de la formation de Senart, projet national sur la Silver Economie…).
Mise en synergie et recherche de moyens
Le développement d’un territoire ne peut se concevoir sans la mobilisation d’énergies et de moyens. Les premières peuvent se révéler localement, notamment au cours du travail de diagnostic et de précision du projet. La technique est de les associer, de les mettre en synergie afin de garantir le succès de la démarche par son appropriation et sa pérennité. Cela se fait d’autant plus facilement que l’approche est innovante et qu’elle fait la part belle au collaboratif. L’implication des habitants et des usagers est souvent un levier fondamental. Elle correspond à une posture politique.
Les seconds, sont incontournables dans tous projets. Leurs mobilisations nécessitent, habituellement, de s’adresser aux partenaires classiques des collectivités, surtout les collectivités territoriales. Souvent, ils résident aussi dans des rapprochements innovants, différents en tout cas des pratiques classiques, et qui peuvent aussi être révélés, localement, au fil de l’avancement du projet. En effet, les compétences sont aussi des moyens.
Mise en synergie et recherche de moyens constituent, en tout cas, un enjeu essentiel renforcé par l’incertitude qui pèse sur les ressources locales. Il est important de renforcer les partenariats et, plus particulièrement, de rapprocher le public et le privé. C’est l’une des formes de l’innovation.
Plusieurs exemples illustrent ces compétences, entre la gestion de fonds européens, la mobilisation sur les usages numériques, le développement d’Agenda21….
Animation et évaluation
L’animation est essentielle pour donner corps au projet. Elle ne peut pas n’être que démonstrative. Elle doit aussi se nourrir de participations et interactions. Ma méthode propose aussi la responsabilisation par l’implication des acteurs. Qu’elle soit thématique, générale, qu’elle serve à impliquer, mobiliser, rendre compte, éclairer… je dirai que, presque, tous les moyens sont bons. Le numérique permet de couvrir un territoire en mixant animations en présentiel et à distance et sert à développer la transparence, l’interaction, la notoriété et l’accessibilité au projet.
L’évaluation que je préconise propose de poser des indicateurs tout au long du déroulement du projet. Cette technique permet, à la fois, de bien suivre le déroulé, de mesurer les actions et d’abonder l’évaluation finale du projet. A travers des indicateurs, souvent simple, mesurant, à la fois, la qualité, la quantité, la mobilisation, la production, le commanditaire peut suivre la démarche et faire des choix, prendre des décisions, en connaissance de cause. L’évaluation est un outil de l’animation.
Les références projets sont autant d’illustration de ces deux compétences.