2021, une bonne année?

11 Jan 2021 | Actualités

Il est de tradition, lorsque l’on change d’année, de se souhaiter plein de belles choses et du bonheur. 2021 revêt un caractère particulier, dans la continuation d’une année 2020 remplie d’incertitudes sur un monde fragilisé par une pandémie extraordinaire. Notre modèle de société est questionné, plus particulièrement celui d’une économie orientée vers la croissance court-termiste… quelqu’en soit le prix. Mais voilà, il y a un prix à payer et il me semble que la terre nous envoie un coup de semonce. On ne peut plus continuer l’activisme humain sans faire davantage attention à notre environnement, à nos ressources mais, surtout, à l’objectif que l’on poursuit.

La Covid nous prouve bien que le monde est devenu global et que, la rapidité avec laquelle l’on se déplace n’est pas sans influence sur la propagation des idées, des flux financiers, des marchandises et services mais aussi des virus. Un malade chinois, indien, africain, américain est aussi important qu’un malade européen car le virus ne se soucie guère des frontières administratives.

Elle nous rappelle aussi qu’il y a des fondamentaux que l’on a un peu trop vite oubliés, pour vivre il faut se nourrir, se soigner, faire attention à sa santé et, finalement, éviter tout ce qui peut nous exposer inutilement. Elle nous force à nous adapter, en travaillant différemment, en nous déplaçant intelligemment et en nous approvisionnant localement, en étant solidaires… autant de sujets que, à travers GD Conseil et comme simple citoyen, je porte et cherche à développer de longue date.

Surtout, comme société, il faut maintenir, au-delà des besoins basiques,  au maximum, le lien social et les accès aux services vitaux comme la culture, l’éducation, la santé… tous ce qui est constitutif de notre humanité. La crise a révélé que le numérique peut être un média important, à la condition que tout le monde puisse y avoir accès et savoir l’utiliser. Surtout, il n’est pas le synonyme de l’isolement mais, au contraire, contient la nécessité de s’organiser différemment, localement, pour permettre l’émergence d’écosystème à la fois territorialisés et connectés. Brie’Nov porte cette conviction de longue date, sa labellisation de Fabrique de territoire à travers son projet « l’Archipel de Relais des Possibles » lui permet de travailler plus intimement cette nécessité d’inclusion, surtout en travaillant plus intelligemment les uns avec les autres. Nos intuitions sont confirmées… mais on n’en tire pas profit, on aurait simplement préféré avoir plus de temps et de moyens pour les anticiper.

En ceci, notre malheur est bénéfique, il nous commande de penser, d’innover, de mettre en perspective et de co-construire un nouveau projet de collaboration avec notre écosystème. C’est pour cela que je me garderai bien d’être pessimiste et, sans anticiper sur ce qui se passera, je nous souhaite que cette prise de conscience collective aide à l’émergence d’un nouveau monde plus inclusif, plus respectueux et dont les forces jointes, comme la recherche d’un vaccin nous l’a prouvé, permettent de contrebalancer rapidement et efficacement la dégradation annoncée de nos conditions de vie.

Je vous présente mes vœux en ce sens.

Portez vous bien.

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